Rassemblement antifasciste

Comme tous les ans, les identitaires d’extrême droite, le collectif « Lille est nôtre » vont célébrer lors d’une marche aux flambeaux dans les rues du Vieux Lille leur icône historique locale : la Lilloise Jeanne Maillotte, Dimanche 29 janvier à 18h.

Le collectif antifasciste de Lille invite donc tous les militants et organisations luttant contre la gangrène fasciste à rejoindre la mobilisation de riposte antifasciste dimanche 29 janvier à 16h au métro Rihour pour un rassemblement.

Rassemblement du Service d’Ordre : Dimanche à 15h au métro Rihour.

Les organisations sont invitées à envoyer leurs membres voulant participer au SO pour se coordonner.

Pour plus d’informations :

Plus précisément, c’est Opstaan (organisation de jeunesse de la sinistre maison flamande de Lambersart), qui organise cette marche. Pourtant, sur les tracts et affiches, Opstaan n’apparaît pas et se fond derrière un récent collectif,  » Lille est nôtre », présenté comme l’organisateur du défilé.

Jeanne Maillote est une figure mythifiée de Lille récupérée par les identitaires. Elle a sa statue, devant le Palais de Justice, en bas de laquelle on peut lire « Héroïne lilloise ». Il n’y a pas de trace de cette personnalité dans les livres d’histoire mais aujourd’hui, la voilà brandie à des fins politiques et le collectif « Lille est nôtre » l’actualise en parlant de « résistance locale » face « aux ravages de la mondialisation et de l’extrémisme religieux ». Le public principalement ciblé étant les catholiques traditionnalistes.

Projection de « QHS et Rébellion »

Projection de « QHS et Rébellion », court-métrage sur le quartiers de haute-sécurité de la prison de Liège et les luttes dans l’univers carcéral en Belgique, proposée par le GDALE.

Jeudi 2 Février à 20h au Centre Culturel Libertaire, 4 rue de Colmar à Lille, métro Porte des Postes.

« En juin 2008, un module d’isolement ouvrait dans la prison de Bruges, Belgique. C’était la réponse de l’État face aux multiples rébellions, évasions et émeutes qui avaient échauffé bien des coeurs à l’intérieur qu’à l’extérieur de la prison.

Le quartier de haute sécurité (QHS) : dix cellules individuelles contenant le strict minimum, deux cachots, une quarantaine de matons et des « blouses blanches » — médecins, psychiatres, psychologues, infirmiers. Le but : briser les détenus récalcitrants. L’État y impose un régime sévère, utilisant la torture physique et mentale, administrant drogues légales et injections. Les détenus y sont enfermés de quelques mois à un an (voire plus) pour briser tout esprit rebelle, faire avaler les fables du ’bon chemin’ et de la bonne conduite et éviter les rébellions possiblement contagieuses en écartant les soi-disant meneurs.

Nous voulons rappeler la résistance de l’intérieur que ce lieu infect a connu depuis ses débuts et, à la fois, encourager une lutte contre l’isolement, partie intégrante d’une lutte plus globale contre la prison et les différentes formes d’oppression et de privation de liberté. Une lutte qui ne se réduit pas à demander des améliorations du régime pénitentiaire, qui ne demande rien à un État mettant tout en oeuvre pour maintenir les rapports sociaux d’oppression et éteindre les feux de la
révolte.

Aujourd’hui, la résistance dans les prisons se situe toujours sur le fil du rasoir. Le désir de liberté ne se laisse pas facilement contrecarrer. Des évasions toujours plus violentes sont la réponse aux mesures de sécurité croissantes, la violence contre les matons répond à l’arrogance de ceux qui se cachent derrière la toute-puissance de leurs syndicats. Une violence qui se dirige clairement contre l’oppresseur et qui reste, après tout, relative dans le contexte de l’enfermement et des humiliations
quotidiennes. »

 

Soirée No Border – Projection de 9ter – vendredi 20 janvier 2012

Une projection de 9Ter, suivi d’une discussion avec Céline Darmayan et Origan Cannella, auront lieu le Vendredi 20 Janvier, à 20h30 au Cinéma l’Univers, 16 rue Danton à Lille.

9 TER en quelques mots : 
En Belgique, l’article 9ter de la loi du 15 décembre 1980 autorise une personne étrangère à demander un titre de séjour, si elle souffre d’une maladie entraînant un risque réel pour sa vie. Pour beaucoup de personnes sans-papiers, cet article est la seule solution pour accéder à un statut légal.
A Bruxelles, en mars 2009, plus de 1000 personnes décident d’entamer une grève de la faim pour rentrer dans les conditions de cet article.
Au sein de l’occupation de l’université Saint-Louis, les 60 occupants hésitent à franchir ce cap.
Ce film nous emmène à la rencontre d’hommes et de femmes qui sont confrontés à ce choix : mettre ou non leur vie en danger pour obtenir des papiers.

Bar et petite restauration sur place – Proposé par le GDALE et à l’initiative de No Border

 

Samedi Noir n°4 !

Le quatrième Samedi Noir aura lieu le 7 janvier au Centre Culturel Libertaire (4 rue de Colmar à Lille / métro Porte des Postes), de 15h à 18h.Le Samedi Noir est ouvert à toutes les personnes intéressées par les idées et activités anarchistes et libertaires. Nous discuterons autour de café, thé, biscuits et plus si vous y tenez de ce qui se fait et pourrait se faire dans la région. Ce sera l’occasion de présenter des idées et demander ou proposer des coups de main pour les réaliser et les faire connaître. Les camarades du groupe de Béthune de la fédération anarchiste seront d’ailleurs présentEs ce samedi. Vous pouvez aussi passer simplement pour la bibliothèque du Centre Culturel Libertaire. N’hésitez pas à nous contacter à l’adresse 1groupeanarlille@no-log.org pour plus d’infos.