Samedi 24 novembre 2012 à 10h – Contre-rassemblement pour le droit à disposer librement de son corps

Nous cosignons cet appel de l'Union Locale des syndicats CNT de Lille à un
contre rassemblement ce samedi 24 novembre à 10h devant le planning
familial (16 avenue Kennedy à Lille).

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Tous les ans, les catholiques de SOS Tout-Petits se réunissent devant le
planning familial pour prier contre le droit à l’IVG (interruption
volontaire de grossesse), empêchant l’accès aux permanences pour les
femmes. Illes brandissent des photos de foetus et des icônes religieuses.
Les valeurs de la droite blanche, chrétienne et conservatrice (tendance
travail-famille-patrie) nécessitent que nous soyons sur nos gardes. Les
mouvements Laissez-les-vivre et SOS Tout-Petits attaquent le droit à
l’avortement juridiquement (tentatives répétées pour abroger la loi Veil),
économiquement (lobbying et boycott des laboratoires, cliniques),
physiquement (les « commandos anti-IVG » dans les années 1990 : illes
s’enchaînaient aux portes d’hôpitaux pratiquant l’avortement,
s’introduisaient dans les services d’IVG pour prier, casser du matériel
médical, agresser des praticien·ne·s…)…

Illes affirment ainsi que la sexualité doit avoir comme unique fin la
reproduction au sein de couples mariés hétérosexuels et que le destin de
toute femme est de devenir mère (ou de rentrer dans les Ordres). Illes
fantasment une société réactionnaire et hétérosexiste en luttant en plus
contre le mariage pour tous, le divorce, le PACS et l’homosexualité
qu’illes considèrent comme une « perversion sexuelle ».

Rappelons qu’au delà de ces groupes extrémistes, l’IVG continue d’être
remis en cause plus globalement dans notre société.

Depuis 2001 le délai légal est passé de 10 à 12 semaines et le droit est
donné aux femmes de choisir la technique d’avortement (par aspiration ou
médicamenteuse). Mais en réalité, de nombreux hôpitaux ne respectent pas
le délai légal d’avortement et refusent de pratiquer les IVG au delà de 10
voire 9 semaines. De plus, ils n’accordent pas le droit aux femmes de
choisir la technique d’avortement. L’entretien préalable n’est plus
obligatoire mais beaucoup de soignants ne le mentionnent pas. Les mineures
doivent toujours faire un entretien social, cependant elle peuvent garder
le secret vis-à-vis de leurs parents en se faisant accompagner d’un adulte
de leur choix. Cette confidentialité vis-à-vis des parents pourtant prévue
par la loi n’est pas toujours respectée. Il n’existe aucun contrôle de
l’application de la loi et notamment de l’obligation faite aux structures
hospitalières de gynécologie obstétriques d’avoir un service qui pratique
les IVG.

Les budgets alloués aux plannings familiaux sont perpétuellement revus à
la baisse et aucune campagne d’information n’est faite sur l’avortement.
La loi Bachelot de 2009 qui prévoit le regroupement de structures
hospitalières a entraîné la diminution du nombre de centres pratiquant les
IVG. Cela crée des difficultés d’accès pour les femmes habitant à la
campagne ou dans les petites villes. Rien n’est prévu pour harmoniser les
conditions d’accès à l’IVG dans les différentes régions de France.

En plus, la pratique de l’IVG se fait souvent à côté des services de
maternité. Étant donné que l’acte d’avorter n’est toujours pas
déculpabilisé et que la maternité est survalorisée, il risque d’y avoir
encore plus de culpabilisation des femmes qui avortent par leur entourage
et par le système médical. Toujours rien n’est fait au niveau de la
formation des médecins : aujourd’hui il n’y a qu’entre 2 et 8 heures de
formation théorique concernant la contraception et l’IVG en étude de
médecine et la clause de conscience des médecins leur permet de refuser de
pratiquer l’IVG.

Plus que jamais il est nécessaire de lutter pour que chacun-e puisse
disposer librement de son corps et s’épanouir dans la sexualité qu’ille
choisit.
Nous refusons que l’IVG soit remis en cause.
Nous refusons que les catholiques intégristes et les nervis d'extrême
droite paradent et agressent dans nos villes, comme ils l'ont fait samedi
à Paris contre des militantes défendant le mariage gay.

L'Union Locale des syndicats CNT de Lille appelle à un contre
rassemblement ce samedi 24 novembre à 10h devant le planning familial (16
avenue Kennedy à Lille).

Rencontre autour du livre « Contre les publicités sexistes »

Une présentation / débat autour du livre « Contre les publicités sexistes » (de Sophie Pietrucci, Chris Vientiane et Aude Vincent, aux éditions l’Échappée), organisée par le GDALE aura lieu le dimanche 23 septembre en présence des auteures Sophie Pietrucci et Aude Vincent au cinéma l’Univers.
Ouverture des portes à 17h30, entrée à prix libre et petite restauration sur place.

« La publicité exploite le corps des femmes pour susciter du désir, générer de l’envie, exacerber les frustrations et rendre le produit à vendre attirant. Soumise aux normes aliénantes d’une beauté stéréotypée, symbole du plaisir sexuel, ou encensant la ménagère passive cantonnée dans sa cuisine, l’image des femmes n’a jamais été autant instrumentalisée. Omniprésentes et conçues pour marquer les esprits, ces représentations modèlent notre imaginaire et participent à la construction des normes de genre : d’un côté, la féminité associée à la jeunesse, à la beauté et à la maternité et, de l’autre, la virilité à la force, à la puissance et à l’action. Loin d’être un art, tout sauf inoffensive –c’est-à-dire perçue au second degré par des consommateurs et des consommatrices responsables–, la publicité véhicule les pires clichés sexistes et renforce la domination patriarcale. »

Lutter en tant qu’homme contre le patriarcat. remettre en cause les privilèges masculins

Annonce d’une soirée organisée par un « groupe non-mixte d’hommes anarchistes entendant participer à la lutte contre l’hétéropatriarcat », qui a eu lieu le mercredi 4 juillet à 20h30 au Centre Culturel Libertaire.

Les rapports de classes qui structurent notre société ne peuvent pas être réduits au conflit opposant le prolétariat à la bourgeoisie. Ainsi, le patriarcat qui divise la société en deux catégories, femmes et hommes, peut également être compris comme une lutte de classe. Le travail domestique gratuit, le harcèlement sexuel ou les inégalités salariales ne sont ainsi que quelques exemples de la domination qu’exerce la classe des hommes sur celle des femmes. Comme l’émancipation des opprimées sera l’œuvre des opprimées elles-mêmes, l’abolition du genre sera d’abord dûe aux luttes féministes. Toutefois, cette affirmation sert souvent de prétexte pour dédouaner les hommes de toute implication effective dans la lutte contre le patriarcat. Les hommes peuvent-ils jouer un rôle dans cette lutte ? Si oui, lequel ? C’est à ces questions que nous proposons de nous atteler lors de cette soirée.

Contre-manifestation devant le planning familial de Lille le 19 novembre 2011

Le samedi 19 novembre 2011, le GDALE participait à la contre-manifestation devant le planning familial de lille et contre les organisations qui s’étaient donné rendez-vous ce jour-là pour contester le droit à l’avortement. Nous avions apporté la banderole « L’avortement est un droit ! Contraception libre, gratuite et accessible ! ».

Accompagné par le rythme des sambaktivistes le rassemblement comptait plus de 150 personnes et a crié et chanté pendant que les intégristes arrivaient et faisaient leur cirque, notamment des prières de rue, en se réclamant hypocritement du « droit à la vie » et luttant concrêtement contre le droit des femmes à disposer librement de leur corps.

Un autre compte-rendu par le groupe de Béthune de la Fédération Anarchistehttp://lille.indymedia.org/article26223.html

Appel à manifester contre les crimes homophobes et transphobes.le 5 nov à 15h place de la république lille

Le GDALE -CGA est signataire de cet appel à manifester contre les crimes homophobes et transphobes.

Après le rassemblement ou la manifestation, selon l’affluence et la détermination, nous vous invitons à passer au Samedi Noir #2 décalé pour l’occasion à 16h30 et toujours jusqu’à 18h00.

Crimes homophobes et transphobes… assez!

La violence contre un citoyenNE homosexuelLE , transsexuelLE ou transgenre ne serait elle pas la même que toutes les autres violences? Qui nous soutient chez nos politiques? Cela vous indigne? Crimes homophobes et transphobes… assez!

… Réveillons-nous ! Ne subissons plus !

Agissons contre l’incitation à la haine homophobe et transphobe et contre toutes les violences !

ASSEZ de ces faits divers :

Ils avaient violemment frappé deux jeunes filles parce qu’elles s’embrassaient en public dans les rues de Charleville-Mézières.

La semaine dernière en Écosse, Walker, 28 ans, a été assassiné, brûlé vif pour le seul fait d’être homosexuel.

Et n’oublions pas les trop nombreuses insultes, discriminations et agressions que subissent les citoyenNEs homosexuelles, transsexuelLEs et transgenres au quotidien!!!

Ne soyons plus des victimes ! La liberté de tous vaut plus que leur haine ! RASSEMBLEMENT CONTRE L’HOMOPHOBIE ET LA TRANSPHOBIE Y a-t-il une justice à deux temps ? Vos sifflets, vos voix, vos messages pour interpeller nos dirigeants !

« Crimes homophobes et transphobes: la honte ! » « Ça pourrait être votre enfant ! »

Rejoignez la non-violence et l’égale justice pour touTEs les citoyenNEs ! RDV dans toutes les grandes villes pour dire « ASSEZ !! »

Rdv à Lille place de la République à 15H00 pour un défilé dans les rues du centre-ville ou un rassemblement (selon le nombre de participantEs), donc venez nombreuses, nombreux!!!

INVITEZ VOS AMI(E)S !! soyons solidaires !

Neuvième festival Ô mots des flamands roses

Édito

Hétérocratie, transphobie, patriarcat, racisme, classisme… La société dans laquelle nous vivons est un monde fait par les dominants, pour les dominants.

Et pourtant, il ne faudrait pas dire, il faudrait réagir gentiment, faire comme si les oppressions étaient inexistantes ou renversables. Parce que notre société est universaliste, elle voudrait nous faire croire que nous sommes touTEs identiques et égaux/égales. Ce n’est pas le cas.

Dans ce contexte, nous avons eu envie de ressortir ce texte écrit par Christiane Rochefort et de vous le faire partager. Bonne lecture et bon festival à touTEs ! Continue reading