Samedi 11 mai 2013 – Soirée Camus & les libertaires par Lou Marin au CCL

Le samedi 11 mai 2013, le GDALE vous convie à une soirée « Camus & les libertaires » avec Lou Marin au Centre Culturel Libertaire, 4 rue de Colmar – Lille, Métro des Postes.

Ouverture des portes à 18h, conférence à 19h, suivie d’une discussion avec Lou Marin, qui a rassemblé et présente les textes publiés dans « Albert Camus, écrits libertaires (1948-1960) » – reparu en 2013. Il est également l’auteur de « Camus et sa critique libertaire de la violence » – paru en 2010.

Entrée prix libre, table de presse & bar

Venez donc !

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Du Son Contre la Prison

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Du son Contre la Prison est un concert organisé par un collectif informel anti-carcéral, qui aura lieu le samedi 4 mai 2013 à partir de 20 heures à Ursa Minor à Saint-Étienne avec : SINGE DES RUES, PREMIÈRE LIGNE, LES ÉVADÉS et des mix.

Il sera retransmis en direct sur plusieurs radios associatives locales afin que les prisonniers et prisonnières puissent le suivre de 21 heures à minuit.

Il sera notamment retransmis sur les ondes de Radio Campus Lille 106.6FM. À cette occasion, le Groupe d’Anarchistes de Lille et Environs organise une discussion sur le thème de l’enfermement et du contrôle social le samedi 4 mai 2013 de 15h à 18h, suivie à partir de 20h d’une cantine et d’une écoute collective du concert au Centre Culturel Libertaire.

Appel à la formation d’un cortège libertaire unitaire anti-LGBT-phobie

Le 1er Mai est l’occasion de célébrer la lutte des travailleuses et des
travailleurs pour leur émancipation. Nous, libertaires, considérons que
les oppressions qui s’expriment dans chaque aspect de nos vies, pas
seulement au travail, sont à combattre simultanément et avec la même
intensité. Nous faisons du 1er Mai un jour de lutte pour l’émancipation
de toutes et tous, contre toutes les oppressions.
Le 1er Mai comme tous les autres jours de l’année nous luttons pour
l’abolition du racisme, de l’hétéropatriarcat, du capitalisme, du
nationalisme, et de toutes les idéologies réactionnaires et
fascisantes.

Dans le contexte actuel de déversement de haine permis par le débat
autour de la loi sur le “mariage pour tous” (et toutes !) nous pensons
que lutter contre les LGBT-phobies est particulièrement pertinent
aujourd’hui. Il est nécessaire de dénoncer les LGBT-phobies autant que
les fermetures d’usines, de lutter contre l’hétéropatriarcat autant que
contre toutes les frontières, d’abolir l’hétéronormativité autant que
la
propriété privée.

Nous appelons donc à défiler au sein d’un cortège libertaire unitaire
anti-LGBT-phobie.

Rendez-vous le Mercredi 1er Mai 10h30 à Porte de Postes pour un départ
commun.

Le Gdale-CGA

Soirées d’information et de soutien de l’Anarchist Black Cross – Belarus

Affiche ABC

Dans le cadre de l’infotour européen de l’Anarchist Black Cross – Belarus, une soirée de soutien est organisée par le GDALE, le groupe de Lille de la Fédération Anarchiste et la Mutuelle des AffaméEs au Centre Culturel Libertaire le 5 avril. Au programme :
- 15h : Préparation du repas pour le soir
- 20h : Cantine à prix libre
- 21h : Concerts
ZIBABU (spacepunk, amsterdam)
THE BUCKET BOYZ (blues trash, amsterdam)
PROJET BANKAL (rock/punk, lille)
SO2010 (overpunk, lille)
[Prix Libre]

De plus, une soirée d’information aura lieu le 8 avril à 20h. Elle consistera en une présentation de l’Anarchist Black Cross et du contexte politique biélorusse ponctuée de projections, suivie d’un débat.

Plus d’informations sur le contexte politique en Biélorussie : http://nantes.indymedia.org/article/27349

L’Anarchist Black Cross est une organisation qui milite pour la suppression des prisons. Les origines de l’ABC remontent à la Russie de 1905. Ce groupe s’appelait à l’origine l’Anarchist Red Cross, dans la Russie Tsariste, et avait pour but d’aporter de l’aide aux prisonniers politiques et à leurs familles, mais aussi de mettre en place des moyens de défense contre les raids politiques de l’armée Cosaque. Le nom de cette organisation fut changé en Anarchist Black Cross lors de la Guerre civile russe, pour éviter les confusions avec l’International Red Cross. Dans les années 1980, l’ABC se développe et de nouveaux groupes apparaissent en Amérique du Nord. De nombreux groupes autonomes existent encore aujourd’hui aux États-Unis, France, Biélorussie, etc, et continuent de s’occuper d’une large variété de problèmes relatifs à la prison.

Rencontre avec Georges Lapierre autour de la communalité

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Rencontre et débat avec Georges Lapierre, auteur de nombreux livres et articles sur la Commune d’Oaxaca dont il fut témoin.

Cette rencontre portera sur la communalité, « point de rencontre entre une réalité, la communauté indienne qu’elle cherche à définir, et un projet de société à réaliser. (…) La communalité est ce qui définit la forme de vie et la raison d’être des peuples indiens, elle est composée selon Floriberto Díaz de cinq éléments fondamentaux :
1. la terre comme mère et comme territoire ;
2. le consensus en assemblée pour la prise de décisions ;
3. le service gratuit comme exercice de l’autorité ;
4. le travail collectif comme activité de récréation ;
5. les rites et cérémonies comme expression du don communal.
(…) La communalité apparaît alors comme le dénominateur commun des peuples originaires du Mexique et d’une grande partie de l’Amérique latine ; c’est un point de convergence qui permet à ces sociétés de se reconnaître, de s’allier et d’unifier leur lutte pour sauvegarder leur vie sociale et l’esprit qui l’anime. » (extrait de La Communalité comme théorie et comme pratique, Georges Lapierre, Entropia n°9 (2010), http://www.lavoiedujaguar.net/La-co…)

Mardi 12 février à 20h
Centre Culturel Libertaire
4, rue de Colmar
Lille, Métro Porte des Postes

Samedi noir #12

Le prochain Samedi Noir aura lieu le samedi 2 février de 15h à 18h au Centre Culturel Libertaire, 4 rue de Colmar à Lille, métro Porte des Postes.

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Le Samedi Noir est ouvert à toutes les personnes intéressées par les idées et activités anarchistes et libertaires. Nous y discuterons autour d’un thé ou d’un café des luttes qui se mènent ou seraient à mener dans la région. Ce sera l’occasion de demander ou de proposer des coups de mains pour réaliser des actions ou les faire connaître.

Comme tous les samedis, la bibliothèque sera ouverte.

Organisé par le GDALE-CGA

[Entrée Libre]

Appel à contributions : Islam et racisme antimusulman d’un point de vue anarchiste

Nous transmettons cet appel à contributions d’un zine anarchiste en anglais dont le thème nous a paru particulièrement pertinent.

L’APPEL (version française) :

Suite au succès de son numéro sur l’antisémitisme, Dysophia, un zine
anarchiste indépendant en anglais, a désormais décidé d’explorer la
question de l’Islam et du racisme antimusulman d’un point de vue
anarchiste. Nous sommes en effet conscients des limites du débat sur cette
question au sein des cercles militants au Royaume-Uni, ainsi que de la
nécessité d’une analyse plus nuancée.

Tout d’abord, nous tenons à poser la question de la possibilité pour les
anarchistes des pays occidentaux (c’est-à-dire de sociétés influencés par
le christianisme) de :

* Faire preuve de solidarité envers ceux qui sont victimes de racisme
antimusulman ;
* Faire preuve de solidarité envers nos camarades qui vivent dans des
lieux où l’islam est l’idéologie dominante ;
* Répondre aux défis posés par le fondamentalisme islamique tout en
s’opposant aux tendances impérialistes et racistes qui diabolisent les
communautés musulmanes en occident et qui apportent leur soutien au
bellicisme et aux guerres impérialistes.

Nous espérons que cette publication ouvrira une discussion critique afin
de faire avancer le mouvement anarchiste. Ainsi, nous souhaitons recevoir
des articles écrits par des anarchistes qui vivent dans des sociétés où
l’Islam est une force dominante et traitant des points suivants :

i) leur relation à l’Islam en soi, et la façon dont la culture de leur
société modifie et façonne leurs approches de l’anarchisme ;

ii) la façon dont ils perçoivent l’islamophobie et le racisme lié a
l’Islam en « occident » ;

iii) comment, selon eux, les anarchistes en « occident » peuvent faire
preuve de solidarité avec leurs camarades dans les pays à majorité
musulmane (y compris, par exemple, lors d’interventions militaires
occidentales ou par rapport aux représentations du « Printemps Arabe » par
les médias et Etats occidentaux) ;

iv) comment les anarchistes peuvent faire preuve solidarité envers les
communautés musulmanes en « occident », tout en conservant une ligne
politique d’opposition à toute discrimination sur la base du sexe, de la
sexualité, etc. (par exemple, comment réagir aux manifestations contre la
loi de la charia, comment s’opposer au discours de la droite qui assimile
toute la communauté musulmane à ses éléments les plus fondamentalistes,
que faire face à la diabolisation des populations musulmanes ou encore
face aux dessins représentant le prophète Mahomet ?).

v) comment la « guerre contre le terrorisme » a-t-elle affecté leurs
activités politiques ;

vi) le point-de-vue des anarchistes sur les problèmes de classe, de sexe
et de sexualité dans le contexte de l’Islam.

Deuxièmement, nous recherchons des contributions d’anarchistes se
considérant comme d’origine musulmane et vivant en «occident». Nous sommes
intéressés par leurs expériences de l’islamophobie et leur action
politique en réponse. Les contributions d’anarchistes se considérant avant
tout comme d’affiliation culturelle « occidentale » mais qui désirent
proposer leur point-de-vue sur ces questions sont également bienvenues.

Enfin, nous sommes intéressés par des récits d’expériences de groupes
anarchistes dans les pays à majorité musulmane afin que d’autres puissent
découvrir leur activités, puisqu’il est rare que les anarchistes en
« occident » aient l’occasion d’en entendre parler. S’il nous recevons
suffisamment de contributions dans ce domaine, nous en ferons une
publication séparée.

Les articles peuvent aller jusqu’à trois mille mots et doivent être
rédigés de manière accessible à tous et dans la mesure du possible sans
jargon académique. Les images et illustrations sont appréciées. *La
publication finale sera en anglais*, mais si vous écrivez dans une autre
langue, contactez nous à l’adresse ci-dessous et nous essayerons
d’organiser une traduction de votre article.

Provisoirement, la date limite d’envoi des contributions est fixée au 31
mars. Toutefois, contactez nous si vous avez l’intention de contribuer
mais ne pouvez pas le faire pour cette date.

Nous protégeons l’anonymat de tous ceux qui le demandent et disposons
également de moyens de communication sécurisés, y compris PGP / GPG, si
nécessaires.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter et n’hésitez
pas à faire circuler cet appel.

Merci par avance,

Les Editeurs de Dysophia (D O’D, SR)
dysophia@riseup.net
http://dysophia.wordpress.com

Jusqu’à l’abolition du mariage… Le mariage pour toutes et tous !

L’hétérosexualité est une norme unique de vie et de rapports entre les individu·e·s, norme définie par le système capitaliste et le patriarcat. Elle est une des bases du système de domination que nous subissons, qui aliène les uns et opprime les autres.

L’espoir que certaines et certains avaient fondé dans le changement de « personnel politique » à la tête de l’État, s’est très rapidement mué en doute quant à la réelle évolution de la société dans les domaines relationnels et interpersonnels, pour ne citer que ceux-là. L’ouverture de la possibilité du mariage aux couples homosexuels n’est que le cache-sexe qui voudrait encore nous faire croire que le Parti Socialiste mène une politique de gauche. Plus d’égalité entre les individus et plus de liberté individuelle, cela ne peut se concevoir que dans un cadre sociétal où la volonté émancipatrice est le réel moteur des changements envisagés, une société où les divers systèmes de domination ont été abolis. Nous sommes loin du compte !

Le système hétéropatriarcal et cissexiste* exerce encore et toujours, au quotidien, ses violences symboliques, physiques et sexuelles contre les femmes, les lesbiennes, les gays, les bi·e·s, les personnes trans et les intersexes. Dans ce contexte, gagner le droit au « mariage pour toutes et tous » et le droit à l’adoption pour les couples de même sexe ne mettra pas fin à la situation de violences verbales et physiques, que subissent les individu.e.s qui ne sont pas des hommes cis* hétéros.

Le mariage reste une institution liée à la société patriarcale et étatique que nous rejetons. Il est le socle de la famille nucléaire traditionnelle – un couple hétérosexuel et éventuellement leur enfants, cellule de base du patriarcat. Il est la formalisation de l’appropriation du corps des femmes par les hommes et le terreau des violences sexistes et sexuelles. Le « mariage pour toutes et tous » est présenté comme une avancée qui permettra aux couples lesbiens et gays d’accéder aux mêmes avantages matériels que les couples hétéros. Pour autant, il ne permettra pas de nous débarrasser de l’homophobie.

Depuis plusieurs semaines, l’espace public hexagonal est saturé de discours violemment homophobes. Les mobilisations des 17 et 18 novembre derniers ont vu défiler des dizaines de milliers de personnes venues manifester contre le projet de loi d’ouverture du mariage aux couples homos. Le 17 novembre, une large coalition politique a rassemblé tout ce que le pays peut contenir de défenseurs de la famille, de la droite extrême à la gauche bien pensante. Le 18 novembre, un ensemble de groupuscules et fractions fascisantes est venu déverser son homophobie en employant la force, les matraques, la violence. Un silence complice accompagne ces manifestations violentes et haineuses. Plus globalement, celles-ci s’inscrivent dans un contexte de réaffirmation virulente de l’ordre patriarcal qui s’accompagne aussi par exemple d’attaques contre le droit à l’IVG.

Le mariage est une institution à abolir. Cependant tant qu’il existe, il est pour nous important qu’il soit accessible à toutes et tous. Si nous sommes dans la rue, ce n’est ni pour défendre la famille ni pour quémander à l’État une quelconque forme de reconnaissance. Si nous sommes dans la rue, c’est pour lutter contre toutes les dominations induites par la société hétérosexiste, quelles qu’elles soient.

* Une personne cis est une personne dont le sexe social correspond à celui assigné à la naissance. Le cissexisme est le système de domination affirmant la cissexualité comme norme, d’où proviennent les mécanismes d’oppression subis par les personnes trans.

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GDALE - Abolition du Mariage

Retour sur la manifestation de soutien aux grévistes de la faim du CSP59 le 10 décembre 2012

Aujourd’hui, la manifestation prévue s’est transformée en rassemblement devant les urgences du CHR. En effet, les grévistes mis dehors par Douai (hôpital ? Foyer ?) ont atterri là. Et le directeur de l’hôpital, les a menacés d’appeler la police pour un contrôle d’identité.

Je pense qu’ils étaient 8. On est arrivé-es vers 18h15. On devait être 150  soutiens au plus fort pour 70 flics environ. Il y a eu la BAC et un camion de la PAF. Les flics se sont déployé-es devant les grévistes et le camion de la PAF s’est approché vers 19h30 ou 20h comme pour les embarquer. Finalement les grévistes ont été hospitalisés. Le rassemblement a été maintenu. Soudain, remue-ménage chez les flics, un chef met son écharpe et sort son porte-voix pour faire les sommations.
On apprend (sans qu’il ait je crois eu à faire des sommations) que nous sommes sur un lieu privé (le trottoir en face du CHR !) et qu’on doit partir. On est gentillement refoulé-es de deux cents mètres. On trouve refuge sur un trottoir devant un abri bus. On y maintient un rassemblement. La raison de cette agitation policière est apparemment dans une visite de Martine Aubry au service de cardiologie.

Entre 21h15 et 21h45, 4 grévistes sortent de l’hôpital. Certains ont relativement du mal à marcher (et les autres, ceux qui ne sont pas sortis, avaient l’air encore plus mal en point). Des personnes
récupèrent des couvertures (les couvertures ont été laissées au premier endroit où étaient les grévistes) mais on n’a plus le droit d’y aller.
Le premier sans papier sorti a le diagnostic suivant : anorexie ! Le 4e a celui de  » grève de la faim  » (je  crois). Le troisième est sorti sans qu’on lui donne de papier (ce qui est illégal je crois). Les 4 grévistes sont assis dans l’abri bus. D’autres couvertures ont pu être récupérées.

22h05 : deux flics et le chef du Samu qui travaille main
dans la main avec la police lors des grèves de la faim depuis 16 ans, tous présents depuis le début, viennent voir les grévistes. Il leur dit alors qu’ils vont pouvoir passer la nuit aux urgences, qu’il ne peut pas laisser quelqu’un dormir dehors (en gros).

Bref, avec le camion de la PAF, le déploiement de flics, le fait d’en relâcher 4 dans le froid, j’ai l’impression qu’ils sont en train de jouer une guerre psychologique avec les grévistes.

À noter que personne n’est rentré en métro finalement car, provocation ultime, d’autres flics se sont mis au milieu de la route sur le chemin du métro pour contrôler tout ce qui passait.

M.

Pas P.S. Mardi, les sans-papiers grévistes hospitalisés lundi soir ont été mis dehors par l’hôpital. Ils se sont réfugiés dans la station de métro où ils ont fait l’objet d’un contrôle par les agents de Transpole. Celui-ci a débouché par leur arrestation par la police et leur transfert vers le commissariat de Lille sud. L’un d’eux a ensuite été conduit au Centre de rétention administrative (CRA) de Lesquin, en attente d’expulsion.

 

 

8 décembre 2012 – manifestation bruyante contre le centre de rétention de Lesquin

Nous relayons l’appel à manifester bruyamment contre le centre de rétention de Lesquin samedi 8 décembre 2012.

http://lille.indymedia.org/spip.php?article27725

Rendez-vous sur place à midi.
Rendez-vous à 11 heure métro porte de Douai pour un départ en vélo.

Manifestation en soutien à tous les enfermé.es, contre les expulsions et les politiques migratoires, pour la régularisation de toutes les personnes sans papiers.

Casseroles, sifflets et tout autre objet sonore bienvenu !