Samedi noir, numéro 2 (sous presse, sans stress)

Annonce du "Samedi noir", n°2

Le samedi 5 novembre 2011, de 16h 30 à 18h au Centre Culturel Libertaire –
4, rue de Colmar à Lille (Mº des Postes –  http://lille.cybertaria.org/)
se tiendra pour la seconde fois un « Samedi Noir ».

C’est ouvert à toutes les personnes intéressées par les idées et
activités anarchistes et libertaires. Si vous voulez en savoir plus,
n’hésitez pas à contacter le GDALE à l’adresse
1groupeanarlille@no-log.org / http://gdale.cybertaria.org/ . Nous
discuterons autour de café, thé, biscuits et plus si vous y tenez de ce
qui se fait et pourrait se faire dans la région. Ce sera l’occasion de
présenter des idées et demander ou proposer des coups de main pour les
réaliser et les faire connaître. Vous pouvez aussi passer simplement
pour la bibliothèque du Centre Culturel Libertaire, comme tous les
samedi.

Une quinzaine de personnes sont venues de toute la région pour
participer au précédent Samedi Noir (1er octobre 2011) et nous faisons
en sorte que plus encore viennent de mois en mois, faites passer le
message !

Nous lançons cette invitation parce qu’il y a beaucoup de personnes et
organisations qui ont des objectifs et pratiques anarchistes et
libertaires dans la région mais qu’elles ne se connaissent pas assez et
n’agisssent pas suffisament ensemble. La tenue régulière de Samedis
Noirs – pas forcément à l’invitation du GDALE – devrait permettre
d’améliorer ça, et le dernier a déjà commencé.

 

Neuvième festival Ô mots des flamands roses

Édito

Hétérocratie, transphobie, patriarcat, racisme, classisme… La société dans laquelle nous vivons est un monde fait par les dominants, pour les dominants.

Et pourtant, il ne faudrait pas dire, il faudrait réagir gentiment, faire comme si les oppressions étaient inexistantes ou renversables. Parce que notre société est universaliste, elle voudrait nous faire croire que nous sommes touTEs identiques et égaux/égales. Ce n’est pas le cas.

Dans ce contexte, nous avons eu envie de ressortir ce texte écrit par Christiane Rochefort et de vous le faire partager. Bonne lecture et bon festival à touTEs ! Continue reading

Invitation à la soirée Digne-Rage – VIVA MEXICO! – du 15 octobre 2011

Nous transmettons cette invitation à une soirée que nous contribuons à organiser et pour laquelle nous tiendrons une table de presse.

Le Collectif de la Digne Rage de Lille vous invite le samedi 15 octobre 2011 à partir de 18h00 au cinéma l’Univers, 16 rue Georges Danton à lille Moulin, M°Porte de valenciennes, bus C1 ou C2, arrêt Cambrai à une projection-rencontre avec le réalisateur du film « Viva Mexico« , Nicolas DEFOSSE qui sera aussi l’invité le vendredi 14/10 à 19h00 de l’émission Torre latino sur les ondes de radio campus (106.6 FM).

Le film célèbre la lutte pour la terre et la dignité en suivant les traces du sous-commandant Marcos et du peuple du Mexique depuis les montagnes du Sud-Est mexicain jusqu’à la frontière nord avec les Etats-Unis, dessinant le visage oublié du pays.

Vous pourrez voir aussi une exposition diaporama « la otra mirada », images de la lutte mexicaine.

(petite restauration, bar associatif et vente de café zapatiste)

À bas le fascisme, l’extrême droite, l’État et le Capital

manifestation du 8 octobre 2011, Lille

À bas le fascisme, l'extrême droite, l'État et le Capital

 

Manifestation antifasciste du 8 octobre 2011

Les élections approchent et on voit ressortir le spectre du fascisme. À Lille, des groupuscules crypto-fascistes, identitaires et néo-nazis connaissent un regain d’activité (achat de propriétés sous couvert de « folklore régionaliste », concerts, rassemblements, autocollants, tractages et occupations de lieux publics).

Les anarchistes ont toujours lutté et continueront à lutter contre la présence fasciste. Les options racistes, autoritaires, patriarcales de l’extrême droite et de ses satellites sont en totale opposition avec nos idéaux. Mais, selon nous, le fascisme ne se combat pas seulement quand comme aujourd’hui il devient plus visible.

 

Le Pen dégueule, Gauche et Droite appliquent sa politique

Au moment du 21 avril 2002, on nous a fait le coup du grand rassemblement pour défendre la République dans les urnes. On oublie que la véritable responsable aura été la gauche plurielle de Jospin avec sa politique antisociale. Les ministres de l’Intérieur du Parti « Socialiste » ont été sur la même longueur d’onde que Sarkozy et les siens dans la chasse aux sans-papierEs ou la répression (et Aubry ne s’illustre pas à Lille par son opposition à la politique préfectorale). La Loi sur la Sécurité Quotidienne votée par la gauche plurielle à l’époque préparait le terrain à la droite et allait à peu près aussi loin que les lois Sarkozy.

Ce dernier a depuis multiplié les lois et aggravé la situation. Depuis dix ans le bilan d’une droite sans complexe est exceptionnellement lourd : un matraquage liberticides, une volonté de remise en cause de l’IVG, une chasse ouverte aux sanspapierEs et aux migrantEs, un racisme décomplexé criminalisant les musulmanEs et les habitantEs des quartiers populaires, une criminalisation toujours plus grande des mouvements sociaux, une casse sociale phénoménale (RSA, licenciements massifs, précarisation des salariéEs et des chômeureuses…).

 

Dans ce contexte, les fascistes sont à l’aise

De plus, le « renouvellement » du monarchique FN (où la fille hérite du père) permet à tout un ensemble de politiques et d’intellectuelles de « sortir du bois » et de présenter ce parti comme un « vivier » d’idées à prendre en compte. Illes ne font que dire enfin ce qu’illes faisaient ! Cette politique d’assimilation des idées de l’extrême-droite par la droite et la « gauche » a favorisé l’émergence de groupes encore plus extrémistes, se présentant parfois faussement sous des traits anticapitalistes mais en réalité amoureux de la hiérarchie et de la force, racistes, sexistes et homophobes. Ces groupes sont nuisibles et dangereux. Déjà directement par leur violence physique, mais également parce qu’ils peuvent être utilisés comme des épouvantails pour nous faire oublier toutes les attaques du pouvoir politique contre la société, nous « occuper » pendant que les partis de gouvernement continuent leur travail de casse sociale.

 

Le fascisme se combat dans les luttes, pas dans les urnes !

Combattre le fascisme, c’est s’attaquer tous les jours à ses racines : le capitalisme qui génère les inégalités, le chômage, l’insécurité sociale, l’État qui favorise l’injustice, le nationalisme, le sexisme et le racisme. Prenons nos affaires en mains ! Au-delà des élections c’est dans les luttes des anti-sexistes, des sans-papierEs, des salariéEs, des chômeurs/ses, des locataires expulséEs et exploitéEs… que nous parviendrons à imposer un autre rapport de force. Agir au lieu d’élire, à la veille d’une année 2012 d’avance gâchée pour les luttes sociales par l’élection présidentielle, c’est enfin nous permettre d’être acteurs/rices de nos vies pour ne plus être à la merci de leaders plus ou moins malfaisantEs, de patronNEs touTEs puissantEs…

La lutte pour l’égalité économique et sociale est la seule réponse au fascisme.

À bas le fascisme, l’extrême droite, l’État et le Capital